
Entretenir un dialogue constant avec le monde politique et les administrations n’est pas un luxe pour notre profession : c’est une nécessité stratégique. Un Ordre qui ne parle pas à ses interlocuteurs publics, qui ne porte pas la voix du terrain ou qui ne s’assure pas que les spécificités de nos métiers sont comprises, laisse à d’autres le soin de décider pour nous.
À l’OECCBB, nous avons fait un autre choix : penser la relation, la structurer, l’investir — et l’utiliser au service de nos consœurs et confrères.
Parce que nous avons rencontré, expliqué, reformulé, insisté lorsque c’était nécessaire, nous constatons qu’il est devenu plus simple d’obtenir écoute et compréhension. Non pas par privilège, mais parce que la crédibilité se gagne par la constance du travail et la qualité de l’expertise apportée.
Ce ne sont pas des signaux isolés : ce sont des résultats.
Le fruit d’un travail patient, argumenté, documenté — un travail de représentation professionnelle assumé.
Le Congrès virtuel l’a rappelé avec force : le monde politique souhaite dialoguer avec nous. Parce qu’il sait que, dans nos cabinets, se trouvent l’écoute fine de la “petite économie”, la compréhension intime des réalités administratives, et cette capacité d’anticipation qui manque parfois dans les débats publics.
Il nous revient, comme Ordre, d’étendre ces espaces de dialogue, d’en faire des lieux d’échange mutuel et non de confrontation, d’y porter nos valeurs — éthique, responsabilité, professionnalisme — et surtout de convertir cette position d’interlocuteur en avancées concrètes pour notre profession.
C’est ce que nous continuerons à faire.
Avec constance, avec sérénité, avec ambition.
Pour que chaque avancée soit utile.
Pour que chaque écoute se transforme en solution.
Pour que chaque lien consolidé renforce un peu plus notre place dans l’écosystème économique belge.
Là, le sens est lisible. Là, l’Ordre agit.